Les médias du secteur « vacciner dans les pharmacies » se font de plus en plus entendre. L’amélioration de la couverture vaccinale de la population est l’un des objectifs de santé les plus recherchés des pays développés.
La vaccination en pharmacie peut aider à prévenir l’incidence de nombreuses maladies et à réduire les coûts sanitaires et économiques qu’elles impliquent pour le système de santé. La pharmacie a la possibilité de s’intégrer au système de santé national en complétant les points de vaccination existants et en participant à la réalisation d’un objectif de santé commun.
Un système qui marche dans les pays développés
L’expérience d’autres pays développés avec la vaccination en pharmacie a déjà démontré la réalisation et l’efficacité de ce projet. La plupart des pays ont commencé à se procurer une pharmacie communautaire quand ils se sont rendu compte que les taux de vaccins antigrippaux dans les groupes à risque étaient très bas, qu’ils étaient incapables de les augmenter et que, s’ils étaient autorisés à se faire vacciner dans les pharmacies, cela augmenterait le taux de vaccination et l’efficacité du système de la santé.
Une fois de plus, la proximité, les horaires étendus, la confiance et le professionnalisme des pharmaciens ont permis d’atteindre des objectifs tels que l’Irlande, l’Écosse, l’Angleterre, l’Australie, le Canada, le Portugal, les États-Unis, les Philippines, etc. Taux de grippe de vaccin, mais ce service est étendu à d’autres vaccins.
Vaccin en pharmacie : un heurt en France
Cependant, quelque chose qui fonctionne si bien dans certains pays, en France, se heurte à certains obstacles. Le groupe le plus important est certainement le groupe infirmier, qui défend la vaccination en tant qu’élément exclusif de ce groupe.
Toutefois, l’administration sanitaire ne semble pas trop se préoccuper du fait que les taux de vaccins antigrippaux continuent à diminuer d’année en année et que, dans d’autres pays, la participation des pharmacies a brisé cette tendance, sans quoi elle ne changerait rien. Il ne semble pas non plus que le groupe pharmaceutique soit unanime dans cette pétition, seules certaines associations professionnelles se sont ouvertement exprimées et ont présenté des propositions fermes à cet égard.
La prestation de services de vaccination antigrippale en pharmacie est sans aucun doute un bon exemple du modèle d’assistance en matière de prestation de services qui doit être mis en place dans la pharmacie communautaire. Un service pharmaceutique professionnel, avec un objectif de prévention de la santé, nécessaire à la population, rémunéré, assuré par un pharmacien spécialement formé à cet effet, dans des pharmacies agréées disposant des installations et du matériel nécessaires, et en coordination avec système sanitaire.
Un besoin de personnel qualifié
En outre, il devrait également être pris en compte si les infirmières peuvent l’administrer en pharmacie, si ce service peut être étendu à d’autres vaccins ou même à d’autres médicaments, ce qui constitue un service d’administration des injections comme les héparines, etc.
Pour la pharmacie, cela nécessiterait non seulement la présence de personnel qualifié, mais également l’existence d’une zone qui permette la confidentialité et la confidentialité et qui dispose des ressources matérielles nécessaires pour fournir ce service en tant que conteneurs pour les déchets générés, accès au système de prescription électronique, fauteuil patient/brancard, adrénaline injectable, etc.
Pour le pharmacien qui souhaiterait le fournir, il aurait besoin de sa formation antérieure après avoir suivi un cours de formation en immunisation et réanimation cardiopulmonaire, de la mise à jour annuelle correspondante et de la souscription d’une assurance responsabilité.